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De prime abord on peut trouver Benjamin Haddad sympathique et compétent, mais au fil du temps on se demande finalement si le candidat "Renaissance", le nouveau nom des Marcheurs, sera un député au service de ses administrés, s'il aura le "knack" comme disent les anglais. Il est vrai que si on se réfère à son entretien au Grand Journal de Radio J, le "Renaisseur" candidat Macron pour la 14e circonscription, qui comprend une grande partie du 16ème, on peut être inquiêt. Il n'a pas eu beaucoup d'égards pour les Parisiens comme s'il s'en moquait. Aucun mot non plus sur les habitants du 16ème et sur l'arrondissement à part que sa famille y habite (au Trocadéro d'ailleurs) et que lui même y a grandi, ce dont finalement on se fiche complètement car ce n'est pas un garant de crédibilité au service de la population surtout en "squattant" le coin le plus top des quartiers chics de la capitale. Aucune véritable réflexion donc du nouveau Renaisseur sur les problèmes réels des Parisiens, l'endettement de la ville de plus de 10 milliards d'euros avec les impôts qui vont de fait augmenter, la saleté avec des rats qui investissent les parcs et les jardins et se retrouvent même dans les caves et les placards ; l'insécurité avec les MNA, les mineurs non accompagnés issus de l'immigration, qui attaquent les passants et les touristes (d'ailleurs au Trocadéro) ; la pénurie de logements avec un manque cruel de logements sociaux et des bailleurs qui n'ont plus d'argent car rackettés par Anne Hidalgo avec ses délires pharaoniques ; les problèmes de circulation dont prochainement une interdiction totale de circuler entre le 16ème et le 15ème ; le manque d'activités culturelles, de cinéma, celui de la rue de Passy est d'un autre monde ; le manque de crèches qui obligent les parents modestes qui travaillent à payer des nounous hors de prix. ; la baisse du pouvoir d'achat des familles aisées et moyennes qui sont obligés de se séparer de leurs employés de maison dont nombre de Philippins qui vendredi 13 mai en fin d'après-midi soir au début de la rue de Passy avec des pancartes en anglais "Justice for works" se faisant gazer par la police au grand dam des clients de la Rotonde. Et la liste est longue. Pourtant, rien ! Nada !
En fait, ce qui intéresse Benjamin Haddad, c'est surtout de défendre Macron car le nouveau quinquennat va être difficile reconnait-il. A Radio J il a même précisé qu'il veut aussi "continuer à construire l'Europe pour défendre les Français", oubliant qu'il y a pour cela le Parlement Européen, mais Benjamin Haddad n'est pas un crétin puisqu'il a fait Sciences Po. De fait, s'il est élu à l'Assemblée Nationale, vous , pauvres habitants du 16ème qui ne faites pas partie de la grande bourgeoisie dont il est issu (à l'opposé d'ailleurs de Claude Goasguen qui venait d'un milieu modeste de l'importante communauté bretonne) n'espérez donc pas aller le voir pour un problème de logement et qu'il vous réponde favorablement rapidement. Il aura sans doute d'autres chantiers sur le feu comme il l'a indiqué à Radio J. Ayant habité Washington, et visiblement continuant de travailler pour une société américaine, il compte siéger à la commission des affaires étrangères de l',Assemblée, ce sera sans aucun doute plus pratique pour voyager, non pour avoir des billets d'avion gratuits car ce serait mesquin et ce n'est pas son genre, Surtout, ainsi qu'il l'a énoncé à Radio J, il veut comme aux Etats-Unis créer un groupe d'amitiés parlementaire avec les pays signataires des accords d'Abraham, des traités de paix entre Israël et les Emirats arabes dont le dépositaire et le grand ordonnateur fut Donald Trump que Benjamin Haddad a pourtant largement décrié dans son livre "LE PARADIS PERDU, l'Amérique de Trump et la fin des illusions européennes". Cherchez l'erreur. Et alors que Benjamin Haddad se déclara aussi dans la droite lignée de Claude Goasguen, pas un mot sur les Chrétiens d'Orient, l'un des grands combats de l'ancien député-maire décédé le 28 mai. Au cimetière de Passy, au Trocadéro exactement, le pauvre Claude Goasguen a dû se retourner dans sa tombe.
Kâvin'Ka