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On est là !...". Moment d'émotion fort à la pro-Gaza des étudiants de SciencesPo, samedi à Paris, quand ils ont repris la chanson des Gilets jaunes "On est là !..." avec de nouvelles paroles sur "la Palestine qu'on assassine...". À écouter en cliquant sur ce lien.
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Cette chanson sur une mélodie d'un chant révolutionnaire italien "Che Sarà" et popularisé en 2018 avec le mouvement des Gilets jaunes fut vraiment le nouveau symbole de l'unisson d'une révolte contre l'inadmissible qui se passe à Gaza, tel ce jeune homme plutôt BCBG, à l'image qu'on se fait des étudiants de la grande école parisienne qu'est Sciences Politiques, qui de la main droite battait son cœur en rythme avec tous les autres manifestants, certains assis sur la chaussée de la rue Saint-Dominique, d'autres aux fenêtres de SciencesPo pavoisées des drapeaux de la Palestine tandis que les forces de l'ordre allaient ordonner d'évacuer et qu'en banlieue ils se tournent tous les pouces incapables de se mobiliser pour leurs frères massacrés. Nombre de manifestants devant Sciences Po auront la tête recouverte d'un kéfir comme des combattants palestiniens, cagoulés, les mains peintes en rouge pour symboliser le sang des innocents tués et la bêtise de certains sous-entendra qu'il s'agit d'un acte antisémite car les mains rouges faisant référence à la mort de deux soldats israeliens en 2000. Du n'importe quoi comme d'habitude !
Et pour donner encore plus de poigne à cette communion et être, moi aussi dans le tempo de la révolte, je n'ai pu m'empêcher en choeur avec ceux qui chantaient "On est là pour la Palestine qu'on assassine ."de rajouter du rythme avec une guitare et la complicité d'un ami, François et le soutien de Fares ; tout en espérant que ce fameux "On est lâ pour la Palestine qu'on assassine !..." qui me trotte dans la tête depuis samedi, devienne l'hymne de la révolution de toute une jeunesse qui, enfin se réveillera, pour dénoncer et exiger que s'arrête le génocide d'un peuple."