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Devant l'ânonnement de Bourdin, le regard de la jeune députée en disait long....
Devant l'ânonnement de Bourdin, le regard de la jeune députée en disait long....

Par Kävin'Ka.

Le godillot de l'info, Jean-Jacques Bourdin, tel un sale gosse qui veut avoir raison, n'a pas pu s'empêcher de remettre sur le tapis l'odieuse comparaison entre le FN et Daech en recevant Marion Maréchal-Le Pen sur RMC BFM-TV, ce mardi matin. Presque en fin d'émission avec l'hypocrisie rédactionnelle qui est la sienne, il demanda ainsi "Est-ce que Marine Le Pen a réagi trop vite lorsqu'elle a publié des photos non censurées d'exécution de l'Etat Islamique ?...", sans préciser toutefois que c'était lui qui était à l'origine de ce dérapage de la présidente du Front National. Et Marion Maréchal-Le Pen de la soutenir : "Je pense qu'elle a eu raison de réagir assez fort parce que sincèrement cette comparaison récurrente pendant la campagne des régionales entre le Front National et l'Etat islamique était odieuse et insupportable". Et la députée du Vaucluse de préciser : "Il faut constater d'ailleurs qu'à la suite de la publication de ces images chocs, personne ne s'est permis de continuer à faire cette comparaison...".

Bourdin tenta alors de se justifier en rappelant ce qu'il avait dit le 16 décembre à l'antenne de RMC BFM-TV en recevant le politologue Gilles Kepel, auto-proclamé spécialiste du monde arabe, et qui avait provoqué la colère de Marine Le Pen. "Je vais revenir sur les liens entre Daech et le Front National, enfin pas les liens directs mais ce repli identitaire qui finalement est une communauté d'esprit... ". Pendant qu'il relisait son infamie, Marion Maréchal-Le Pen le regardait en silence, l'expression la plus parfaite du mépris, comme le disait le prix Nobel de littérature, l'irlandais George Bernard Shaw. Puis avec le sourire de la jeunesse qui balaye la mauvaise foi flagrante de la momie, la plus jeune députée de l'Assemblée Nationale devant l'ânonnement de Bourdin précisa que son parallèle est bien réel : "On en arrive à la même chose, une communauté d'esprit avec l'Etat Islamique". Dépité, Bourdin voulut alors l'entraîner sur le terrain du repli identitaire. Mais Marion Maréchal-Le Pen l'a remis poliment à sa place en élargissant sa responsabilité. "Vous n'êtes pas le seul, bien des journalistes se sont amusés à faire ce parallèle..". Le croquenot de l'info voyant qu'il n'aurait pas le dessus tenta alors un autre rapprochement identitaire lui demandant si elle soutenait les choix de Pegida, ce mouvement d'extrême droite qui a appelé à manifester contre les migrants à Calais. "Je n'appartiens pas à ce mouvement (...) que je connais d'ailleurs assez mal et qui existe principalement en Allemagne, répliqua sèchement Marion Maréchal-Le Pen. En revanche, ce qui me déplaît fortement dans la dérive du gouvernement, c'est cette tendance au prétexte de l'état d'urgence, d'interdire des manifestations (...) Je trouve que dans ce pays, il y a deux poids, deux mesures"...a

Tag(s) : #politique
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