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C’est mathématique ! LaREM menée par Hanna Sebbah peut gagner la mairie du XVIe. Francis Szpiner éliminé par la Marcheuse Hanna Sebbah
Hanna Sebbah doit faire les bons mariages....

C’est mathématique ! LaREM menée par Hanna Sebbah peut gagner la mairie du XVIe à Paris, bien que les Républicains sont arrivés en tête au premier tour avec un score important de 47,80 % et on comprend mieux la déception du député Claude Goasguen, dimanche soir lors de la soirée des résultats, désappointé que sa liste menée par l’avocat Francis Szpiner n’ait pas été élue dès le premier tour, tout comme Rachida Dati réélue dans le VIIe arrondissement. Lui, le fin stratège de la politique a tout de suite compris que la partie n’était pas jouée craignant surtout que le second tour soit reporté à cause du Coronavirus et rebattent encore plus les cartes. Ce qui est le cas ! Le second tour aura lieu le 21 juin.

Pourquoi les Marcheurs peuvent-il gagner dans le XVIe ? Oh ce n’est pas parce que leur tête de liste, Hanna Sebbah, aura reçu le Saint Esprit après Pâques, la force divine descendue du ciel, mais c’est juste grâce aux jeux des alliances derrière les Marcheurs qui ont obtenu 23,56 % des voix, un excellent score compte tenu de l'actualité, du bashing contre Macron, de l'affaire Griveaux. Hanna Sebbah doit ainsi faire les bons mariages avec tous ceux qui ne veulent pas que la mairie du XVIe soit confiée à un avocat pour le moins controversé qu’est Francis Szpiner qui a défendu les pires crapules de la politique et ne pense qu’aux affaires. Dans cette mobilisation indispensable pour un nouveau souffle dans l'arrondissement, finalement pas si chic de la capitale, il faut d’abord réunir les 5,6% d’Anne-Sophie Coppin, tête de liste de Cédric Villami le dissident LaREM. N’ayant pas obtenu 10% pour se maintenir au second tour, cette ex-conseillère politique doit s'inspirer de la parabole de la Brebis égarée et s’allier à nouveau avec les Marcheurs si elle veut rester dans la course. Idem pour la socialiste Béatrice Marre qui avec ses 8,6% ne peut pas, elle aussi, se maintenir au second tour sans alliance et doit se rapprocher de LaREM si elle veut obtenir un poste à la mairie. L'ex préfète de Mitterrand ne doit surtout pas oublier que Macron est issu de la gauche et que sa force pour être élu a été de rassembler autour de lui d'autres sensibilités.

Là, si on fait le total des voix, on obtient déjà 37,76% des voix. Le score se monterait à 41,46% si on ajoute les 3,7% des voix de l’écologiste Muriel Fuzi éliminée et qui ne peut se maintenir ni s'allier avec une autre liste n’ayant pas obtenu les 5% réglementaires. Il faut croire que cette militante convaincue ne va pas appeler à voter pour les Républicains à moins d'être tombée sur la tête. Il manque alors moins de dix points pour obtenir la majorité absolue, et cette réserve se trouve sans aucun doute auprès des 5,24% des électeurs de l'audacieuse, Céline Boulay-Espéronnier, dissidente LR. Certes, cette sénatrice LR spécialisée dans la communication, membre du Conseil suopérieur de l'AFP, a appelé à voter Rachida Dati, mais localement elle ne va pas soutenir Claude Goasguen qui a traité de « sales merdes » ses supporters au marché Molitor quelques jours avant le premier tour et se moquait d’elle ouvertement, dimanche soir à la mairie lors de la proclamation des résultats, faisant rire la cantonade en parlant de ses soi-disantes frasques au Sénat. Le score se monterait alors à 46,7% presque autant que les Républicains. Ce sont finalement les électeurs de Danièle Giazzi, le maire sortante également dissidente LR et qui n’a obtenu que 3,28%, qui peuvent faire pencher la balance en faveur de LaREM. Ils ne doivent pas oublier, les nombreuses peaux de banane contre leur candidate trainée dans la boue par les Républicains "officiels" avec de nombreuses magouilles contre elle afin qu’elle ne se représente pas. Il serait tout de même un comble que les électeurs Giazzi choisissent, la liste des Républicains menée par Francis Szpiner qui a cloué au pilori celle qu'ils estimaient être le mieux placée pour continuer à tenir la mairie. D’autant qu’à moins d’être masochiste, le choix est vite fait entre un homme de 66 ans, un avocat  d’autrefois qui fume le cirage, usé par les affaires, parachuté dans le XVIe n’habitant même pas l’arrondissement, face à une jeune femme de 30 ans saine et rayonnante, telle la candidate LaREM qu'est Hanna Sebbah, implantée localement de surcroit connaissant bien les dossiers de l'arrondissement étant maire adjointe chargée de la vie associative et sociale. Une femme battante qui exprime des idées innovantes pour une nouvelle impulsion à la mairie, avec une autre énergie et une équipe dynamique autour d’elle notamment le référent charismatique Gilles Widawski sans oublier Valérie Bougault-Delage, qui s'était faite une certaine notoriété dans l'arrondissement en battant presque Claude Goasguen aux législatives de 2017 et qu'on a écartée sans élégance pour ses municipales 2020 au profit de "copines à Macron" qu'aucun administré ne connait et seraient plutôt des "artifices" à faire perdre bien loin d'être des machines de guerre. A charge, de chacun autour des Marcheurs de prendre ses responsabilités et se mobiliser pendant les trois mois de sursis avant le 21 juin.

 Kävin’Ka   

     

Tag(s) : #Actualités, #Résultats de la REM dans le XVIe à Paris, #Résultats premier tour Paris XVIe, #Francis Szpiner, #Claude Goasguen, #Anne-Sophie Coppin, #Béatrice Marre, #Muriel Fuzi, #Céline Boulay-Espéronnier, #Danièle Giazzi, #LaREM, #Les Marcheurs, #Les Républicains, #Antoine Griezmann, #Patrick Olson
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