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Par Kävin'Ka

Pour vendre son livre sur l'horreur, le politologue a voulu à nouveau faire le buzz

Pour vendre son livre sur l'horreur, le politologue a voulu à nouveau faire le buzz

 

 

Une semaine après la vile polémique qu'il a provoquée comparant le Front National à Daech, le politologue français Gilles Kepel en a remis une couche sur RMC, mardi matin, avec une mauvaise foi caractérisée pour se justifier. Un vrai bourrin !... Certes, l'auto-proclamé spécialiste de l'Islam n'a pas dit que les près de 7 millions de Français qui ont voté pour le Front National "c'est la même chose" que Daech, sinon il fallait l'enfermer en psychiatrie a-t-il reconnu, mais il a encore fait sa comparaison douteuse sur "le repli identitaire" élaborantt une sorte de salade  intellectuelle (sans rubarbe) y mêlant même Dieudonné, utilisant de nouveau l'adjectif "congruant" signifiant "ressemblant" pour montrer qu'il est savant à défaut d'être con. "Ce que j'ai remarqué dans le livre, déclara-t-il, c'est que vous avez à la fois dans les vidéos de recrutement au jihad (…) et les vidéos ou les espèces de constructions du monde de Soral et de sa tête de gondole, Dieudonné, j'ai remarqué qu'elles étaient "congruantes". Ca veut dire qu'elles se ressemblent, leur structure narrative, leur manière d'avoir une vision paranoïaque du monde, de réclamer la destruction de la 'presse menteuse', de la 'caste'. Et on s'en est éveillé et on se projette, soit dans l'Etat islamique, soit dans un identitarisme exacerbé".  Bien sûr selon Kepel, l'identitarisme exarcerbé s'avère être celui du Front National qu'il cite à plusieurs reprises dans le dernier chapitre de son livre "Terreur dans l'Hexagone" sorti chez Gallimard précisant même en quatrième de couverture pour allécher le lecteur que "la montée en puissance de l'extrême droite et les succès électoraux du Front national renforcent la polarisation de la société dont les fondements sont aujourd'hui menacés par ceux qui veulent déclencher, dans la terreur et la désolation, la guerre civile". 

Gilles Kepel dont on ne dira pas qu'il est une tête à claques, même si l'envie est pressante, était l'invité de l'émission "Les Grandes Gueules" afin de faire encore la promo de son pavé de 352 pages sur la génése du djihad français et, évidemment, c'est pour faire le buzz que "Monsieur amalgame" , comme on le sunomme, a reparlé de la polémique comparative prononcée sur BFMTV-RMC, le mardi 15 décembre, que la balourdise de Jean-Jacques Bourdin a amplifiée manquant de finesse en posant ses questions : "Je vais revenir sur les liens entre Daech et le Front National..." (1). Maladresse apparentée ânerie qui provoqua la réaction viscérale de Marine le Pen publiant des photos d'exactions perpertrées par Daech pour tenter d'expliquer que son mouvement n'avait rien de comparable avec ce que commettent les terroristes. Et Gilles Kepel sans jamais admettre que la colère pouvait être justifiée, d'en profiter aux GG  pour retaper sur Marine Le Pen considérant anormal qu'un candidat à la présidence de la République puisse "tweeter des choses pareilles"... "C'est quand même un problème", précisa-t-il. "C'est terrible de faire cela. Ce sont quand même des êtres humains. On ne peut pas jouer avec ça ! Plutôt bizarre comme tournure de phrase, pour un politologue censé enseigner à Sciences Po, le "quand même des êtres humains" trahissant un esprit perturbé par le mépris du genre humain dont les racines révélent une forme de racisme larvé d'un exorcisme de sa propre identité. Il est vrai que Gilles Kepel souvent publié par le CRIF, qu'on pourrait soupçonner d'être devenu islamologue par islmamophobie, a commencé sa carrière comme communiste révolutionnaire avant de se spécialiser dans les pays arabes, les mouvements islamistes et leur dangerosité de l’islam sur le sol français par le biais des enfants nés de l'immigration, faisant preuve d'une étrange xénophilie, une curieuse sympathie des étrangers, pour quelqu'un né à Paris.  

En tout cas, Gilles Kepel aux GG a affiché un soupçon de lucidité sur sa personnalité trouble se montrant presque jaloux que l'hystérie de Marine Le Pen se soit braquée uniquement contre Jean-Jacques Bourdin avec qui "elle a voulu régler des comptes" affirma-t-il. Sans doute, le politologue aurait préféré qu'elle et le député Gilles Collard s'en prennent aussi à lui d'autant qu'il est à l'origine de la polémique. De fait, pour essayer de se remettre en avant et rattraper l'infamante erreur, oubliant au passage carrément son co-auteur Antoine Jardin, spécialiste de la sociologie politique des quartiers populaires, il lança même une invitation à débattre. "S'ils veulent tweeter, s'ils veulent répondre, ils sont les bienvenus... La seule condition que je mette c'est qu'ils aient lu le livre et qu'ils sachent de quoi ils parlent. Mais, je ne suis pas sûr que Madame Le Pen et Monsieur Collard sachent de quoi ils parlent". Un brin mégalo, Gilles Kepel en posant ses conditions n'imagine même pas que finalement peu de gens aient envie de le lire dégoutés par sa personnalité élusive et la mascarade médiatique qu'il a soulevée, d'autant que s'il n'avait pas écrit ces absurdités comparatives personne n'en parlerait. D'ailleurs, même si la "Terreur" est exposée à la FNAC en tête de gondole, ce wek-end pour les achats de Noël, ils étaient bien rares à la consulter passant devant sans la feuilleter, ni encore moins l'acheter en cadeau, la considérant plutôt avec mépris surtout avec cette couverture racoleuse qui surfe sur l'émotion et l'horreur du 13 novembre sans aucune sobriété mais d'immenses lettres rouges sur fond noir rappelant le sang des 130 morts. C'est sür d'emblée, le pavé de Gilles Kepel pue  !...

 

(1) FN/Daech, Bourdin, quel ballot !

http://kavinka.over-blog.com/2015/12/fn-daech-sur-rmc-bourdin-mais-quel-ballot.html

Tag(s) : #actualités. Polémique FN comparé à Daech
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