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Publié le 19/02/2010

 

 

 

   “ Un combat de coqs sans grand intérêt...”.

    Le garde champêtre des médias, Jean-Marc Morandini, tambourine sec dans son billet d’humeur de "Direct Soir" daté jeudi 17 février 2010 pour définir le conflit qui oppose Jean-Jacques Bourdin et Jean-Pierre Elkabbach concernant la conduite à tenir afin d’interviewer le président de la République.

   Ce qui fait doucement rire.

   Au milieu de tous ces "jean trait d’union et j’en passe", Morandini est plutôt la poule qui caquette allant même jusqu'à glousser lorsqu’elle se trouve avec ses poussins versions Rodolphe de Laboulaye, celui qui se met du Typex sur les dents pour les blanchir, ou encore Laurent Artufel qui pose nu dans un calendrier et dont on ne voit pas -même si c’est pour la bonne cause- où se trouve la pertinence journalistique si ce n'est pour se branler.

   Ceci dit, le garde champêtre Morandini assermenté Lagardère et Bolloré, qui chaque jour est à l’antenne de "Europe 1"avant de se répéter à "Direct 8", n’aurait jamais osé traiter Elkabbach de galliforme lorsque celui-ci était patron de la station même si, au fait du clocher des médias, certains voient en lui un coq de girouette tournant en fonction du vent du pouvoir. sans être toutefois un manchon, version Morandinon, un manche à air toujours dans le sens du vent de la bêtise ressemblant plus à une chaussette, une biroute, tellement c’est souvent plat.

   Dans cette basse-cour, heureusement qu’il y a des coqs matinaux, tel Jean-Jacques Bourdin pour relever le niveau. Son onomatopée sur RMC sait réveiller les français. On n’oublie pas comment en 2007 recevant le candidat Sarkozy, il n’avait pas manqué de lui poser une question cruciale sur le fait que les très grands groupes industriels qui passent des marchés avec l’Etat ne devraient pas avoir le droit de posséder des médias.

   Cocorico !....


   Kävin’Ka

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