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Par Kävin'Ka...

A côté des prostituées en camionnette, les logements d'urgence accueilleront près de 300 sans-abris..
A côté des prostituées en camionnette, les logements d'urgence accueilleront près de 300 sans-abris..

Ian Brossat ne saurait-il pas lire ? Le projet du centre d’hébergement d’urgence pour les SDF dans le 16ème qu’il défend met la Mairie de Paris en infraction totale avec le règlement des jardins et des bois. Ce centre est prévu à la limite du Bois de Boulogne et l’adjoint au maire chargé du logement devrait savoir que la réglementation générale des jardins et bois appartenant à la Ville de Paris, applicable également pour les Bois de Boulogne et de Vincennes, interdit une telle construction. En effet, l’article 3 de ce dit règlement concernant le comportement usages et activités du public précise que : « Les activités de nature à troubler la jouissance paisible des sites, à portée atteinte à la tranquillité et à la sécurité du public, à causer des dégradations aux plantations, ouvrages et aux immeubles bordants certains espaces verts à générer des pollutions diverses sont interdites ». C'est on ne peut plus clair !... Assurément, les logements provisoires vont porter atteinte « aux immeubles bordants » et "troubler la jouissance paisible du site " comme le dénoncent les riverains en colère. Mais, pour Ian Brossat, réunir entre 200 et 300 sans-abris sur un tel site ne pose pas de problèmes. Pour lui, les SDF ne vont jamais faire de dégradations, ni de bruit. Ils vont rester tranquillement dans leurs chambres. Il n’y aura donc pas de bouteilles d'alcool, ni de sacs plastiques qui traînent, et encore moins de tentes ou de baraquements en contreplaqués qui prolifèrent autour de ce genre d'établissement comme dans la jungle à Calais. L’adjoint au maire communiste estime sans doute que les SDF n’iront pas se soulager sous les frondaisons des arbres à côté, car les WC chimiques prévus fonctionneront parfaitement, c'est bien connu, ce genre de WC ne se bouchent jamais, il n’y a donc aucune crainte d’odeurs d’urines et d’excréments à redouter. Et en été avec la chaleur qui sera insoutenable dans les baraquements en tôle, Ian Brossat de penser encore que les SDF n’iront pas le soir profiter de la fraîcheur du bois car ils respecteront à la lettre et sagement l’article 1 de ce règlement des jardins et bois qui définit les conditions et horaires d’ouverture : « Dans les bois de Boulogne et de Vincennes, l’accès aux sous-bois est interdit dès la tombée de la nuit et jusqu’au lever du jour ». S'ils passent outre, la police municipale va-t-elle alors être obligée, avec les agents chargés d’assurer la sécurité, de dresser des contraventions à chaque infraction de ce règlement ? Si elle ne le fait pas, le droit ne sera pas respecté et cela ouvrira la porte à tous les débordements. « Puisque les SDF sont autorisés à se promener la nuit dans les sous-bois, pourquoi pas nous » réclameront les parisiens à juste titre. On s’attend à de belles empoignades juridiques.

Un futur hôtel de passe ?

Ceci dit, l’installation de ce centre d’hébergement à l'orée du Bois de Boulogne qui coûte près de 5 millions d’euros est sans aucun doute la porte ouverte à l’extension de toutes sortes de trafic. Les SDF iront-ils voir les prostituées non loin, femmes où transsexuelles, qui sont nombreuses, elles sont plus de 200 dans ce lieu historique de prostitution de la capitale, sans compter la prostitution masculine ? Certaines créatures exercent dans un campement de fortune ou une camionnette stationnant d’ailleurs continuellement allée des Fortifications où le centre doit être construit et souvent rebaptisée « Allée des Fornications ». On ne dit pas que les SDF sont des pervers libidineux et qu’ils « iront aux putes » pour consommer dépensant leur RSA, mais tout simplement pour leur proposer de sous-louer leurs chambres. Un petit billet contre quelques minutes, la tentation sera grande pour ceux qui n’ont parfois rien pour vivre. Qui va contrôler les allées et venues ? Le centre d’hébergement pourrait alors devenir le premier hôtel de passe du Bois de Boulogne et référencé dans tous les guides comme étant l’un des points chauds de la capitale. La Mairie de Paris si elle laisse faire pourra même être inculpée de proxénétisme hôtelier, selon l’article 225-5 du code pénal et Anne Hidalgo coupable et responsable de favoriser un tel trafic d’être inculpée avec Ian Brossat . Ils pourront toutefois demander conseil à DSK pour s’en sortir avec la Justice. On se demande même si inconsciemment la Mairie de Paris, dont on n’oublie pas les trafics du bureau de l’ancien maire Bertrand Delanoë avec de jeunes marocains sans papiers permettant leur venue en France, ne souhaite pas avec ce centre d’hébergement favoriser la prostitution surtout masculine de jeunes SDF, une manière sans doute de satisfaire quelques fantasmes de certains élus socialistes.

Tag(s) : #société
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