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Superbe photo des 2Be3 à 14 ans et qui prouve que ce n'était pas un boys band recruté par casting. Qu'ils avaient déjâ formé un groupe â Longjumeau où il ont grandi mélant hip-hop et break-dance. Et il est difficile de comprendre comment Frank Delay aujourd'hui se prétend être un boys band utilisant même le terme dans le duo qu'il a formé avec Chris Keller de G-Squad et intitulé GBB (Généaration Boys Band).
C'est sans aucub doute une trahison pour Filip Nikolic qui avait pleuré lorsque j'ai utilisé pour la première fois ce terme "boys bands" dans un article dans le Parisien en date du 27 septembre 1996.
Étant responsable de la rubrique musicale pop rock, je me moquais de ces groupes préfabriqués en faisant un jeu de mot avec le mot anglais "boy band" rajoutant un "s" à boy car je trouvais que cela donnait un côté sexuel et sensuel rebondissant bien avec band évoquant le verbe bander.
Mais aujourd'hui je reconnais que je m'étais trompé en ayant ainsi baptisé les 2Be3 devenant même ami avec Filip comme je le raconte dans une saga vécue sur phénomène musical des années 90 intitulé à juste titre "Boysbanderies" (1) sonnant comme "conneries"...
Aussi, on peut dire que Frank Delay n'a aucun amour propre en admettant aujourd'hui être un boys band. Et on peut s'interroger sur sa véritable amitié avec Filip qu'il ne voyait pratiquement plus après la dissolution des 2Be3.
Comme, je l'évoque dans le livre, Frank était l'ami au début d'Adel qui s'est bagarré avec Filip qui l'a fait tomber dans un escalier. Adel n'arrêtait pas de se moquer de Filip et quand on voit sur la photo que celui-ci n'est pas brun mais châtain clair, on peut supposer qu'il s'était fait une décoloration entraînant les quolibets d'Adel le traitant alors de "chochotte".
(1) "Boysbanderies" (Yves Berton, reporter au Parisien mon vécu boys bands) en exclu en numérique sur Amazon avant publication papier fin avril chez ONAN éditions.