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2Be3, hypersexualité douteuse. Petites culottes 2Be3. Frank Delay. Chris Keller. G-Squad. Jean-François Guyot. Sophie Huet.  Boysbanderies. AFP. Adulescent.

 

L'hypersexualisation des 2Be3 a dépassé les bornes, ils ont carrément vendu des petites culottes avec leur tête dessus comme s'ils se glissaient dans l'intimité de leurs jeunes fans. Si à l'époque personne n'y a fait attention, aujourd'hui cela ne passe pas surtout lorsque Frank Delay chante "j'me souviens de l'ignorance de nos rêves de gamin" dans le duo qu'il a fait avec Chris Keller des G-Squad et un nouvel album "Adulescent" dont l'AFP vient de faire la promo sans aucun recul, ni aucune analyse, ni question dérangeante du pigiste qui a signé la dépêche, un certain Jean-François Guyot. Le service information de l'AFP est tombé bien bas, il faut dire qu'ils ont décidé de remplacer leur cerveau par l' Intelligence artificielle que supervise Sophie Huet, rédactrice en chef centrale. On comprend mieux alors le niveau des nouveaux nigauds de l'info. 

C'est en faisant l'enquête pour mon livre "Boysbanderies" (1) sur les dessous du phénomène Boys Band des années 90 (narration axée sur le côté gay dans chaque groupe occulté avec tous les drames que cela a engendré) que j'ai découvert ce merchandising des 2Be3 pour le moins particulier et je ne dirais pas qu'il flirte avec la pédophilie mais tout de même surtout quand on sait que les 2Be3 avaient 23 ans lorsqu'est sorti "Partir un jour" en 1996, ils étaient donc des adultes avertis, mais ils rassemblaient autours d'eux parmi leurs fans en majorité des filles et parfois très jeunes, aux alentours de 10 ans, en plein développement de la découverte et l'apprentissage de leurs corps entre identité et intimité. De fait, Sophie Huet de l'AFP trouve sans doute cela normal de pervertir ainsi des gamines puisque son pigiste n'a posé aucune question sur le sujet de l'hypersexualité des boys bands et la dépêche est passée comme si un dossier de presse avait été recopié. La honte du journalisme. 

La photo de chaque 2Be3, que ce soit Filip Nikolic, Adel Kachermi ou Frank Delay, était ainsi imprimée sur le devant des petites culottes, les gamines pouvant alors acheter celui qu'elle préférait pour avoir une sorte de broute-minou virtuel comme on peut le voir sur le cliché d'une petite culotte avec la photo de Frank Delay.   

Certes, Frank Delay affirme qu'il n'était pas d'accord, mais les petites culottes siglées 2Be3 ont tout de même été mises en vente et pas sous le manteau mais dans de grands magasins comme une fan me l'a précisé. "Je me souviens en avoir vues aux Galeries Lafayette, raconte ainsi Maëlla d'Annecy qui aujourd'hui travaille dans une boulangerie. Mes parents, ma mère est prof de math, avaient été très choqués estimant que cela allait trop loin, moi je ne me rendais pas compte car j’étais trop jeune, je n'avais que 11 ans ".

C'est Louis Pardo, le manager des 2Be3, qui a généré, géré, ou dégénéré au choix, cette vente de petites culottes qui franchement a dépassé les limites acceptables. Louis Pardo sera condamné en 2010 à  six ans de prison pour tentative de viol de, son professeur de remise en forme, c'est dire la mentalité du manager, faits toutefois qu'il niera toujours, mais son ADN sera retrouvé sur le caleçon du jeune homme qui avait été drogué. 

Et ce fantasme de pervers sur les petites culottes de filles, Frank Delay aujourd'hui  n' a pas tourné la page, étant produit par une société Carrément Prod  qui compte parmi son écurie, un artiste nommé La petite culotte. 

Ceci dit, si les 2Be3 ont vendu des petites culottes siglées à leur nom,  ils se faisaient aussi sans cesse photographier à moitié à poil, torse nu et parfois carrément en slip exposant leurs pecs musclés dans leurs clips ou dans la presse jeune. Une hypersexualité à outrance qui a fortement influencé la sexualité des ados qui dans leur chambre fantasmaient sur eux allant plus loin dans leur rêves d'autant que la presse jeune tels "Salut" et "Star Club" avec les photos aguichantes ne parlait que d'amour avec des titres racoleurs très orientés sexe. 

Une fan de G-Squad  prénommée Cindy et qui gamine craquait sur le très séduisant Gérald raconte : "J'avais toujours besoin d'une image dans la tête pour me faire plaisir. C'est sûr les boys bands m'ont dévergondée et j'ai eu besoin d'aller plus loin, j'ai alors commencé à regarder des films pornos".

C'est tout dire. Merci les boys bandent !  

(1)  "Boysbanderies"  (Yves Berton, reporter au Parisien mon vécu boys bands) en exclu  numérique sur  Amazon puis en sortie papier fin avril chez ONAN éditions.

Tag(s) : #Boysbanderies, #Frank Delay 2Be3
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