Par Kävin'Ka...
Jean-Jacques Bourdin, le godillot de l'info, ne serait-il qu'un vulgaire macho qui vole la vedette à son épouse Anne Nivat ? En effet, ce matin dans sa matinale sur RMC, il a annoncé qu'il était l'invité de l'émission ""On n'est pas couché", samedi sur France 2, à l'occasion de la sortie du nouveau livre de son épouse "Dans quelle France on vit" et qu'il allait en profiter pour encore parler politique avec Jean-Luc Mélanchon également invité de Laurent Ruquier dont l'enregistrement est prévu jeudi. Et de fait qu'il allait encore une fois monopoliser la parole comme sur la RTS (lRadio Télévision Suisse) dans l'émission "Pardonnez-Moi" de Darius Rochebin, sorte de thérapie de couple télévisuelle (photo). Mais pourquoi, Jean-Jacques Bourdin s'immisce-t-il dans la promo de sa femme ? Pourquoi ne la laisse-t-il pas s'exprimer seule ? Pourquoi a -t-il besoin "de ramener sa fraise" pour reprendre son langage ? Sans doute qu'il fait un complexe, lui qui ne sait pas écrire, obligé de prendre un nègre pour rédiger son pamphlet d'autosatisfaction "L'homme libre". Et c'est bien regrettable.
Grand reporter de guerre, Anne Nivat est spécialisée des zones sensibles à l'étranger. Visiblement dans cette enquête-vérité qu'est "Dans quelle France on vit", elle considère que l'hexagone est devenu une zone sensible et son point de vue, son regard sur notre pays, doit-être des plus pertinentes d'autant qu'elle s'est immergé dans six villes de France, Evreux, Lyon, Laval, Montluçon, Lons-le-Saumier, Ajacio, vivant auprès des familles qu'on dit oubliées. "A mille lieues des discours stéréotypés charriés par la campagne électorale de cette année 2017, ce récit dénué de préjugés sonne "vrai" parce qu'il a été recueilli sans hâte et sans tabou..." peut-on ainsi lire sur le site de l'éditeur Fayard. Et cela donne envie d'écouter Anne Nivat raconter son récit, nous livrer des anecdotes de ses rencontres avec les Français. Mais non, Jean-Jacques Bourdin chez Ruquier va faire encore une fois le saltimbanque, nous abreuvant de banalités, de clichés comme chaque matin sur RMC. Vraiment pour une fois, il "pourrait la fermer", faire preuve d'humilité, et laisser enfin la parole à son épouse au lieu de l'étouffer d'autant qu'elle est l'auteur d'une dizaine de livres dont "Chienne de guerre" qui a reçu en 2000 le prix Albert Londres qui couronne chaque année le meilleur grand reporter de la presse écrite. C'est tout dire de l'intérêt qu'Anne Nivat suscite bien loin des bourdinages d'une matinale.