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La Joconde... Oui, j'ai une bite !


Pas de doute, Mona Lisa est bien un homme mais non-binaire comme l'ont précisé des historiens italiens dont Silvano Vinceti, président du Comité National pour la Valorisation des Biens Historiques, découverte  relayée dans le monde entier via une dépëche AFP.  Cette thèse qui explique mieux la fascination pour "La Joconde" de Léonard de Vinci, vue chaque jour par 15.000 visiteurs au Louvre, mais niée volontairement par certains dont Laurent Ruquier dans son spectacle "La Joconde parle enfin"  trahissant la vêrité est rainsi reprise dans le nouveau roman "La Joconde au masculin ". On comprend mieux comment un jeune milanais, Gian Giacomo Caprotti surnommé Salai, sorte d'ange androgyne quasi transgenre aux longs cheveux bouclés, est devenu la muse et l'amant du génie de la Renaissance jusqu'à le sublimer en faisant son portrait en tant que transcendance de la femme, lui qui les détestait tant. Au fil des pages, il est expliqué les conditions de leur rencontre, comment Salai fut son élève favori, pourquoi Vinci a vu en lui la déesse de ses rêves qu'il nomma "Giocondo" (Joconde) signifiant "gai" en italien qui au fil des siècles est devenu le mot "gay"anglais d'aujourd'hui.

La rencontre entre Vinci et Salai eut lieu le 22 juillet 1490 à Milan. Vinci avait 38 ans. Salai 10 ans et comme le raconte le roman : "Dans les rues de la ville, Vinci marchait tranquillement, l’élégance en vogue avec ses cheveux déjà poivre et sel noués en queue de cheval, habillé de noir selon son habitude, oubliant le rouge des bourgeois... En chemin, l’esprit aiguisé comme à l'accoutumé, Vinci cherchait l’étalon idéal afin de dessiner les croquis de son automate géant s’attardant à tous les attelages du carrosse d’un prince à la charrette d’un paysan... Près du Palais, Vinci remarqua Salai qui traînait à l’entrée servant parfois de messager pour les plis urgents, cherchant à se faire embaucher, si ce n’est autre vu ses capacités. En ce mois de juillet, la chaleur était pesante et Salai déambulait lascivement curieusement vêtu d’un guarnello, un voile de gaze léger porté généralement par les femmes en tant que vêtement d’intérieur, le même que Vinci peindra quelques années plus tard sur « La Joconde », et ce guarnello aussi galant que suggestif laissait entrevoir un torse imberbe compressé d’un autre tissu évaporé au niveau des pectoraux donnant l’illusion d’avoir de petits seins, sensation aérienne et équivoque troublant les passants qui se retournaient sur lui constamment. En déambulant dans la rue, Salai remontait sans cesse son haut-de-chausses tombant des fesses avec la même nonchalance d’un adolescent d’aujourd’hui au slim dévergondé. Il s’éventait d’un mouchoir blanc brodé de fil doré, volé auparavant à un bourgeois dépravé qu’il avait entraîné derrière la cathédrale de la Sainte Vierge et connue sous le nom du « Dôme de Milan » ; un haut lieu de drague avec ses tavernes branchées qui, de nos jours, s’est déplacé non loin dans le centre-ville le long de la gare centrale, rue Sammartini. Le sourire enjôleur de Salai et ses manières apprêtées ensorcelaient plus d’un pigeon. Vinci tomba sous le charme. Il fut d’emblée captivé par son visage angélique qui ressemblait étrangement à cet ange Uriel qu’il avait précédemment esquissé aux côtés de la Madone et de l’enfant Jésus dans « La Vierge Aux Rochers » ; un tableau sur l’incarnation qui avait provoqué quelques remous auprès de la Sainte Église qui trouvait que Vinci faisait preuve d’impertinence, le symbole du prince de lumière qu’est l’ange Uriel, descendu du ciel sur un chariot étincelant tiré par des chevaux blancs, faisant de l’ombre au message d’amour du Christ et qu’il aurait dû plutôt choisir Gabriel ou Raphael, des anges plus fidèles au sacré de la foi chrétienne. En voyant Salai hors de toute tradition, Vinci n’en croyait pas ses yeux. L’ange Uriel était là en réel. Enfin, il découvrait l’être dont il avait peint les traits à la suite d’un songe où la lumière lui était apparue ; la révélation se matérialisait en cet androgyne aux longs cheveux fins et bouclés, parfait symbole de l’union de la nature divine et de la nature humaine qu’il aime représenter dans ses tableaux signant cet absolu en ornant toujours ses œuvres d’un soupçon d’ancolie, la fleur de l’équivoque par excellence... ". 

"La Joconde au masculin "  (Oui, j'ai une biite !)

Sortie fin juin 2024 ONAN éditions

onaneditions@yahoo.fr 

 

Tag(s) : #arts, #Kevin Swein
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